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Téléchargez ma dernière nouvelle : La mise en jeu

Téléchargez ma dernière nouvelle : La mise en jeu

Qui n’a jamais voulu changer de vie ? Ma dernière nouvelle au style Fantastique traite ce thème en lien avec la dépendance au jeu.

A télécharger gratuitement en format epub : La mise en jeu
ou en PDF : La mise en jeu (PDF)

La vidéo bande-annonce vous en apprend plus :

Chronique _6 : mai 2014

Chronique _6 : mai 2014

Les chroniques d’Ève – 6

Cher blog

Je vais vous raconter la suite de mon histoire sous la forme d’un conte et comme tous les contes celui-ci commence par …

Il était une fois… une jeune femme, Ève, qui perdit son reflet. Cette disparition aussi soudaine qu’inexpliquée la plongea dans un profond désarroi car elle se rendit compte à quel point son reflet lui était cher. Elle appréciait sa présence au moindre appel, sa fidélité à toutes épreuves et même sa franchise parfois si détestable. En disparaissant, Ève avait l’impression d’avoir perdu une partie d’elle-même.

Ne sachant que faire, elle se tourna vers son ami Mike, le seul être à pouvoir l’aider. Il est vraiment spécial, Mike, car son histoire était peu commune. Celle-ci commença la nuit de son fatal accident de voiture. Refusant de rejoindre le royaume des morts, Mike erre depuis entre deux mondes sans trouver le repos.
Au début, son ami ne comprit pas pourquoi il était si important pour Ève de retrouver son reflet. Lui-même n’en avait plus depuis longtemps sans que celui lui manque. Mais il savait à quel point son reflet comptait pour la jeune femme et ce fait seul lui suffisait. Il partit donc à la recherche d’informations et trouva une réponse.

Lorsque Ève apprit la raison de la perte de son reflet, elle fut encore plus désespérée. Préoccupée par ses tâches quotidiennes, elle lui avait accordé de moins en moins d’intérêt. Ces derniers temps, elle ne lui jetait plus que des regards distraits, un peu au hasard, en passant devant un miroir. Blessé par son indifférence, le reflet disparut car seul l’attachement d’un propriétaire à son image le retenait en ce monde et le faisait apparaître. Sans considération, le reflet perdit sa raison d’être et ne se montrait plus.

La nouvelle ébranla fortement la jeune femme car si ce que Mike lui avait appris était vrai, comment ferait-elle revenir son reflet ? Etait-ce seulement possible ?

Les Voleurs d’Éternité disponible sur Amazon !

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J’ai le grand plaisir de vous annoncer que mon dernier roman « Les Voleurs d’Éternité » est disponible sur Amazon ! Et pour ceux qui n’ont pas Kindle, je vous rassure : il sera bientôt téléchargeable en format e-pub! Vous n’aurez donc aucune excuse pour ne pas en prendre connaissance!


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Voici le synopsis :

Alors qu’il manipule une montre acquise récemment, Axel dérègle le temps. Autour de lui, tout est figé. Le silence est total. L’arrivée d’une cavalière mystérieuse permet de rétablir la situation mais celle-ci disparaît aussitôt sans laisser de traces. Que s’est-il passé ? Et qui est cette jeune femme, si belle ?

Déterminé à la retrouver, Axel embarque son ami Mario dans une quête effrénée qui les mènera à découvrir d’autres mondes, non sans risques. Forces maléfiques, êtres malveillants et pièges diaboliques permettront à nos deux héros de dévoiler une autre facette de leur personnalité. Et là, résidera peut-être le plus grand danger.

J’ai lu : nuit noire, étoiles mortes

J’ai lu : nuit noire, étoiles mortes

Titre : Nuit noire, étoiles mortes
Auteur : Stephen King
Numéro ISBN : 2226239936
Editeur : Albin Michel (2012)

Etant donné la bonne surprise que m’avait réservé le recueil de nouvelles « Sépulcre », je n’ai pu résister à l’envie d’acheter le petit dernier de Stephen King, paru en mars 2012.
Ce recueil est composé de quatre nouvelles, que personnellement je trouve assez inégales au niveau de la qualité. Néanmoins, elles ont toutes comme point commun d’être dérangeantes et de faire appel à ce qu’il y a de pire en nous. De ce point de vue là, elles sont toutes réussies.

La 1ère nouvelle nouvelle, 1922, est extraordinaire. Un petit bijou qui vous happe dès le début et vous plonge dans l’horreur absolue. Une belle façon (hmm, hmm… façon de parler) d’aborder le thème de la culpabilité. Stephen King fait preuve d’un bon sens de la psychologie !

La deuxième nouvelle, « Grand chauffeur » est plus classique mais reste efficace car Stephen King a une telle plume! Disons, qu’elle est sans réelle surprise mais certaines scènes font froid dans le dos.

Le début de la troisième nouvelle m’a enthousiasmée, comme cela m’arrive rarement. Malheureusement, la psychologie des personnages n’est pas été assez exploitée je trouve. Le développement est prévisible et finalement l’ensemble laisse perplexe. Il aurait pu également développer le thème de la culpabilité mais il n’a pas fait ce choix. Il s’agit de la moins bonne nouvelle en fin de compte peut-être à cause de ma déception.

La quatrième nouvelle, « Bon ménage », est très bien réussie ! Elle démarre peut-être un peu lentement mais quel régal au final! Le thème: on ne connaît jamais les gens qui nous entourent …

Je ne vous en dis pas plus, pour ne pas gâcher votre plaisir. Un recueil à conseiller donc mais ne vous attendez à des grosses surprises.

La bande-annonce, c’est par ici :

Chronique 5 : 20/06/2013

Chronique 5 : 20/06/2013

Les chroniques d’Eve – 5

20/06/2013

J’ai vécu une après-midi extraordinaire ! Jamais je n’aurais pensé qu’être coincée durant trois heures dans un train me laisserait un souvenir si inoubliable.

Après avoir rendu visite à mon amie, Maria, que je connais depuis que j’ai commencé à travailler, à savoir une dizaine d’années, je pris le train à la gare de Schuman, direction Alost.

Il était 16h48.

Le train venait à peine de démarrer quand il s’arrêta brusquement avant même que nous atteignions Bockstael, l’arrêt suivant. Au début, je ne me suis pas inquiétée – après tout cela arrive fréquemment – mais au bout de trente minutes, je me demandai à l’instar des autres voyageurs, ce que pouvait bien f….. ce maudit train ! La voix du contrôleur se fit alors entendre et il nous annonça d’une voix tragique que la locomotive était en panne. A peine avait-il terminé, qu’un chahut assourdissant m’agressa les oreilles. Les GSM crépitèrent : envois de textos, coup de fils urgents – “chéri, tu peux aller chercher les enfants à la crèche ?” – grognements d’insatisfaction, onomatopées en tous genres. Durant plusieurs minutes, le wagon fut rempli de protestations, de râleries ou de propros fatalistes. Français, néerlandais, et même anglais, toutes les langues se mélangeaient en une basse-cour hétéroclite. Une vraie cacophonie !

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Chroniques 4 : 02/06/2013

Chroniques 4 : 02/06/2013

Les chroniques d’Eve – 4

02/06/2013

Ne plus avoir de reflet est une expérience étrange. Je n’y avais jamais songé avant que cela m’arrive. A l’heure où les histoires de vampires sont à la mode, je me rends compte à quel point cette spécificité est minimisée. Les vampires ne peuvent plus s’observer puisqu’ils n’ont plus d’âme. Le fait que mon reflet ait disparu signifie-t-il que j’ai perdu la mienne ?

Est-ce que les autres me voient ? Et surtout, comment me perçoivent-ils ? Je me surprends à me poser ces questions au moindre instant : dans le train, dans la rue, et même lorsque je sers mes clients. Si quelqu’un me bouscule par mégarde, je panique et me demande “est-ce que j’existe encore pour les autres ?” Comment être reconnu si soi-même on ne se voit pas ?

Je me surprends à scruter la moindre parcelle de mon corps mais sans parvenir à former une image globale de moi-même. Dans ce monde, la beauté vous ouvre des portes, y compris pour décrocher un emploi, en particulier dans des métiers comme celui de danseuse et même de serveuse. Mais la beauté ne se définit-elle pas par rapport aux autres ? Comment puis-je savoir alors ? Je me demandai si les vampires se posaient les mêmes questions. En tout cas dans les films, ils ne se tracassaient pas outre mesure de la perte de leur reflet.

Cela fait plusieurs jours, deux semaines environ, que je ne perçois plus mon reflet. Au début, j’étais plus étonnée qu’inquiète mais depuis peu une tristesse indéfinissable s’est abattue sur moi. J’ai l’impression d’avoir perdu une amie très chère, silencieuse, discrète mais intime. Ce matin, j’étais particulièrement déprimée et ces questions sans réponse tournaient sans cesse dans ma tête. Je décidai donc, comme à chaque fois que j’ai un coup de cafard, d’aller voir mon ami Mike.
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Chronique 3 : 20/05/2013

Chronique 3 : 20/05/2013

Les chroniques d’Eve – 3

20/05/2013

Mon reflet a disparu!

Je ne sais pas comment cela a pu se produire mais je suis sûre d’une chose : je n’ai plus de reflet. Je n’arrive plus à me regarder dans la glace. Bouleversée, je tape vite ces quelques mots sur mon ordinateur avant de partir travailler. Les clés de ma voiture attendent sagement sur le bureau alors que mes doigts s’agitent avec frénésie sur le clavier.

Comme je n’ai pas beaucoup de temps, je vous explique brièvement comment cela s’est passé.
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J’ai lu : les lumières de septembre

J’ai lu : les lumières de septembre

Titre : Les lumières de septembre
Auteur : Carlos Ruiz Zafón
ISBN : 2221122909
Editeur : Robert Laffont

Voici un beau roman que je conseillerai à ceux qui aiment la poésie et le fantastique. L’auteur combine à merveille les deux et réussit l’exploit de plonger le lecteur dans une ambiance à la fois sombre et merveilleuse. Il semblerait que « les lumières de septembre » soit le troisième tome d’une série mais vous pouvez sans problème commencer, comme moi, par celui-ci. Carlos Ruiz Zafón est un conteur doué même si beaucoup de critiques estiment que ce livre n’est pas à sa hauteur. Il l’a écrit à ses débuts mais malgré les défauts que certains relèvent, notamment la lourdeur de certaines phrases, ce que j’ai retenu du roman est l’ambiance magique dans lequel le lecteur est directement plongé. Un livre pour ados, s’écrient certains. Je trouve cette conclusion très réductrice. « Les lumières de septembre » s’adresse à tous, même si les héros principaux sont adolescents.
La quatrième de couverture vous donnera plus d’indication quant à l’histoire :

1937. Quand Simone Sauvelle, sa fille Irène, quinze ans, et Dorian, son jeune fils, arrivent en Normandie après avoir quitté Paris, ils tombent immédiatement sous le charme de Lazare Yann, fabricant de jouets mondialement réputé, et de son étonnante demeure, Cravenmoore. Composée d’innombrables pièces et corridors qui se perdent dans une obscurité insondable, Cravenmoore est peuplée de marionnettes qui semblent mener une existence indépendante. Mais très vite une ombre, désespérée, brûlante de haine, cherche à tuer la famille Sauvelle. Pourquoi s’en prend-elle ainsi à ces nouveaux arrivants ? Quels secrets ont-ils menacés ?
La réponse se trouve dans le journal intime d’une jeune femme disparue des années auparavant. Et auprès d’une femme oubliée du monde depuis vingt ans, dans une chambre gardée par de terrifiants pantins.

Pour les curieux, voici une vidéo de l’auteur concernant un autre de ses romans « Le prisonnier du ciel »:

Chronique 2 : 27/04/2013

Chronique 2 : 27/04/2013


Les chroniques d’Eve – 2

27/04/2013

La fin de semaine s’est plutôt bien passée même si, conformément à mes craintes, le temps s’est rafraîchi et que j’ai rangé mes belles lunettes de soleil.

Ce week-end est un week-end de repos. Un week-end par mois, je m’accorde le luxe de ne pas travailler. Je reste chez moi, à bouquiner et écrire. Le bonheur. D’autant plus que cette fois-ci je n’ai pris aucun rendez-vous, je n’ai prévu aucune visite, je n’ai pas de course particulière à faire. Je suis juste allé chez mon traiteur préféré et j’ai commandé un bon petit plat pour ce soir.

Je n’ai plus revu mon double bizarroïde. Pour tout dire, je me sens même un peu ridicule. C’est vrai : un reflet qui vous sourit. Il y a de quoi rire ! Un reflet est un reflet, point. Il n’y a pas de quoi fouetter un chat. Après tout, j’ai vécu des événements plus étranges. Seulement voilà. Ce n’est pas la première fois que je la vois, cette femme qui me ressemble. Un jour, alors que je faisais les magasins à la Rue Neuve de Bruxelles, je l’ai croisée. Je regardais une vitrine – il y avait là une tunique sublime qui orne désormais un cintre de mon armoire – lorsqu’elle m’apparût. Elle portait ce vêtement que je reluquais depuis des heures et me faisait signe d’entrer. J’ai trouvé cette scène étrange, bien sûr, mais je pensai que mon inconscient m’invitait simplement à me faire plaisir. Il faut dire que cette tunique est vraiment magnifique, d’un jaune psychédélique. Sous un soleil éclatant, elle fera un malheur et sur une peau bronzée, l’effet sera encore plus saisissant. Bref, j’ai très vite oublié ce reflet vivant jusqu’à l’histoire du train, mercredi dernier.

Aujourd’hui, je me sens plus sereine. Mon reflet a une vie propre ? Et alors ? Je compte profiter de mes deux jours de repos. Peut-être ferai-je quand même un peu de nettoyage. Juste un peu. Quant à mon reflet, je compte bien l’oublier.