Category Archives: avis romans

J’ai lu : nuit noire, étoiles mortes

J’ai lu : nuit noire, étoiles mortes

Titre : Nuit noire, étoiles mortes
Auteur : Stephen King
Numéro ISBN : 2226239936
Editeur : Albin Michel (2012)

Etant donné la bonne surprise que m’avait réservé le recueil de nouvelles « Sépulcre », je n’ai pu résister à l’envie d’acheter le petit dernier de Stephen King, paru en mars 2012.
Ce recueil est composé de quatre nouvelles, que personnellement je trouve assez inégales au niveau de la qualité. Néanmoins, elles ont toutes comme point commun d’être dérangeantes et de faire appel à ce qu’il y a de pire en nous. De ce point de vue là, elles sont toutes réussies.

La 1ère nouvelle nouvelle, 1922, est extraordinaire. Un petit bijou qui vous happe dès le début et vous plonge dans l’horreur absolue. Une belle façon (hmm, hmm… façon de parler) d’aborder le thème de la culpabilité. Stephen King fait preuve d’un bon sens de la psychologie !

La deuxième nouvelle, « Grand chauffeur » est plus classique mais reste efficace car Stephen King a une telle plume! Disons, qu’elle est sans réelle surprise mais certaines scènes font froid dans le dos.

Le début de la troisième nouvelle m’a enthousiasmée, comme cela m’arrive rarement. Malheureusement, la psychologie des personnages n’est pas été assez exploitée je trouve. Le développement est prévisible et finalement l’ensemble laisse perplexe. Il aurait pu également développer le thème de la culpabilité mais il n’a pas fait ce choix. Il s’agit de la moins bonne nouvelle en fin de compte peut-être à cause de ma déception.

La quatrième nouvelle, « Bon ménage », est très bien réussie ! Elle démarre peut-être un peu lentement mais quel régal au final! Le thème: on ne connaît jamais les gens qui nous entourent …

Je ne vous en dis pas plus, pour ne pas gâcher votre plaisir. Un recueil à conseiller donc mais ne vous attendez à des grosses surprises.

La bande-annonce, c’est par ici :

J’ai lu : les lumières de septembre

J’ai lu : les lumières de septembre

Titre : Les lumières de septembre
Auteur : Carlos Ruiz Zafón
ISBN : 2221122909
Editeur : Robert Laffont

Voici un beau roman que je conseillerai à ceux qui aiment la poésie et le fantastique. L’auteur combine à merveille les deux et réussit l’exploit de plonger le lecteur dans une ambiance à la fois sombre et merveilleuse. Il semblerait que « les lumières de septembre » soit le troisième tome d’une série mais vous pouvez sans problème commencer, comme moi, par celui-ci. Carlos Ruiz Zafón est un conteur doué même si beaucoup de critiques estiment que ce livre n’est pas à sa hauteur. Il l’a écrit à ses débuts mais malgré les défauts que certains relèvent, notamment la lourdeur de certaines phrases, ce que j’ai retenu du roman est l’ambiance magique dans lequel le lecteur est directement plongé. Un livre pour ados, s’écrient certains. Je trouve cette conclusion très réductrice. « Les lumières de septembre » s’adresse à tous, même si les héros principaux sont adolescents.
La quatrième de couverture vous donnera plus d’indication quant à l’histoire :

1937. Quand Simone Sauvelle, sa fille Irène, quinze ans, et Dorian, son jeune fils, arrivent en Normandie après avoir quitté Paris, ils tombent immédiatement sous le charme de Lazare Yann, fabricant de jouets mondialement réputé, et de son étonnante demeure, Cravenmoore. Composée d’innombrables pièces et corridors qui se perdent dans une obscurité insondable, Cravenmoore est peuplée de marionnettes qui semblent mener une existence indépendante. Mais très vite une ombre, désespérée, brûlante de haine, cherche à tuer la famille Sauvelle. Pourquoi s’en prend-elle ainsi à ces nouveaux arrivants ? Quels secrets ont-ils menacés ?
La réponse se trouve dans le journal intime d’une jeune femme disparue des années auparavant. Et auprès d’une femme oubliée du monde depuis vingt ans, dans une chambre gardée par de terrifiants pantins.

Pour les curieux, voici une vidéo de l’auteur concernant un autre de ses romans « Le prisonnier du ciel »:

J’ai lu : les chroniques de Mackayla Layne

J’ai lu : les chroniques de Mackayla Layne

Titre : Les chroniques de Mackayla Layne . En 5 tomes.
Auteur : Karen Marie Moning
Edition : J’ai lu
Date : le tome 1 est paru le 9 mars 2009 et le tome 5 le 15 février 2012.

«Ma philosophie tient en quelques mots : si personne n’essaie de me tuer, c’est une bonne journée. Autant vous le dire, ça ne va pas très fort, depuis quelque temps. Depuis la chute des murs qui séparaient les hommes des faës. Pour moi, un bon faë est un faë mort. Seulement, les faës Seelie sont moins dangereux que les Unseelie. Ils ne nous abattent pas à vue. Ils préfèrent nous garder pour… le sexe.
Au fait, je m’appelle MacKayla Lane. Mac pour les intimes. Je suis une sidhe-seer.
La bonne nouvelle : nous sommes nombreux.
La mauvaise : nous sommes le dernier rempart contre le chaos.»

Voilà ce qu’on lit sur la quatrième de couverture du 1er tome. Alléchant, non ? Et bien, je dois avouer, que j’ai aimé cette saga ! J’ai apprécié l’évolution de l’héroïne et ses réparties m’ont bien faire rire. Un livre d’Urban Fantasy agréable et qui nous fait passer un bon moment.

  • 5 tomes tout de même !

J’ai lu les 5 tomes à peu de temps d’intervalles (tout de même pas à la suite les uns des autres car sinon j’aurais eu une overdose) et je n’ai pas déchanté. Ils se valent tous les 5 et les rebondissements sont à l’honneur dans chaque tome. L’intrigue est excellente, les personnages bien décrits. Seul bémol : la lenteur dans le style d’écriture. Par moments, les descriptions sont de trop et à force d’exprimer la moindre pensée de l’héroine, l’histoire paraît lente et les actions insuffisantes ! Dommage.

  • Verdict : 4 sur 5

L’histoire est accrocheuse, les personnages amusants, intriguants, sexy, détestables ou attachants. Malgré la lenteur, l’ensemble se laisse bien lire. Certains passages sont sulfureux mais, distillés à bonne dose, ils sont en fin de compte peu nombreux. Il y a une continuité logique dans l’ensemble des tomes et tout se met en place dans le dernier pour une belle apothéose ! Une fin bien réussie. De bonnes surprises malgré une d’entre elles qui ne me semble pas logique.
L’humour est très présent mais mon petit doigt me dit que ces romans plairont surtout à un public féminin. Peut-être à cause de ce mystérieux et ténébreux Jéricho Barrons ? Du fait que l’héroîne soit si féminine ? Sans doute.
A recommander, donc, pour se changer les idées !

J’ai lu : Damné

J’ai lu : Damné

Titre : Damné, en 4 tomes.
Auteur : Hervé Gagnon
Edition : Hurtubise
Date parution : le tome I est paru le 11/04/2010 et le dernier tome le 29/09/2011

Voilà. Je viens de tourner la dernière page du quatrième et dernier tome de la saga historique « Damné » de Hervé Gagnon. Verdict : excellent mais à ne pas lire si vous êtes déprimé ! ;-)

Un auteur historien
Hervé Gagnon est historien de profession et cela se ressent dans la moindre description qu’il fait du Moyen-Âge. La vérité qui transparaît dans la description de la violence provoque chez le lecteur quelques frissons d’horreur sans qu’il puisse s’arracher de cette histoire prenante. Cette épopée est un savant mélange entre histoire et ésotérisme. Très réussi !

Des personnages captivants et émouvants
Comment ne pas compatir aux douleurs de Pernelle ? Comment ne pas partager la rage du héros principal, Gondemar, face à tant d’injustice ? Les personnages évoluent, grandissent, s’améliorent ou deviennent pire … aucun d’entre eux ne nous laissent indiffèrent. L’amitié est fortement présente dans ces 4 tomes et pourrait vous arracher quelques sourires, voire des larmes, si vous êtes un brin sensible. Le héros principal, Gondemar, et son évolution sont particulièrement bien décrits : c’est un homme invincible mais blessé, touchant mais solide comme un roc, sans pitié mais prêt à tous les sacrifices pour ceux qu’il aime. On ne peut pas rester insensible à cet homme-là ! ;-)

Damné : un Da Vinci Code médiéval ?
En surfant sur le net, je suis tombée à plusieurs reprises sur des comparaisons entre le code Da Vinci et cette saga. Alors, d’accord ou non ? Et bien, personnellement, je ne suis absolument pas d’accord. « Damné » EST BIEN MIEUX que le roman de Dan Brown. Plus recherché, plus travaillé, plus intelligent, plus émotionnel aussi. L’intrigue n’est pas exempte de rebondissements, l’auteur nous balade à travers la France et nous fait découvrir toute l’horreur des croisades. Et petit détail qui a son importance : les 4 tomes sont aussi bien les uns que les autres !

Alors, qu’est-ce- que vous attendez pour le lire ?
Pour vous faire saliver, une interview de Hervé Gagnon concernant son épopée historique :

J’ai lu : Shantaram

J’ai lu : Shantaram

Auteur : Gregory David Roberts
Titre : Shataram
Date de parution : 4 avril 2008
Editeur : J’ai lu
Collection : J’ai lu Roman
ISBN : 978-2-290-00925-3
Nb. de pages : 871 pages
Dimensions : 13cm x 20cm x 4,5cm

Voilà, j’ai fini ce gros pavé qu’est Shantaram et je remercie vivement Christine pour me l’avoir prêté ! Ecrit par Gregory David Roberts, c’est un roman fleuve de plus de 800 pages basé en partie sur la vie de l’auteur.

Un résumé, très bref , pour ne pas gâcher le plaisir de la découverte :

L’histoire raconte la vie de l’auteur durant ses années de cavale en Inde. Evadé d’une prison australienne, celui qui prend l’identité de Lindsay se retrouve à Bombay dont il tombe amoureux. Il y rencontre Prabaker, qui deviendra son meilleur ami, et qui le baptise Linbaba. En sa compagnie, Linbaba vivra mille aventures, notamment dans un village niché dans les montagnes ou encore dans un bidonville.


Une ambiance chaude et prenante

L’atmosphère de ce roman est magnifique. On a l’impression de vraiment se trouver en Inde, tant l’auteur trouve les mots justes pour expliquer son ressenti. Le lecteur y appréciera la poésie, le romantisme et la dimension parfois philosophique du roman. En ce qui me concerne, il s’agit d’une vértiable découverte car je ne connais pas du tout l’Inde et ses coutumes. L’auteur a un talent indéniable pour l’écriture qui est fluide et recherchée. J’ai particulièrement apprécié les descriptions précises mais non ennuyeuses de l’ambiance indienne et les personnages attachants de cette histoire.

En partie autobiographique

Bien que Gregory David Roberts se soit inspiré de sa propre vie pour écrire Shantaram, ne vous y fiez pas : ce roman n’est qu’en partie autobiographique. Certains personnages ont été inventés et des passages du roman révèlent un suspense trop bien travaillé pour qu’il n’y ait pas une part de fiction ! Aux propres dires de l’auteur, il a pris des libertés avec la réalité et il a arrangé la chronologie des événements pour les besoins de la narration. Distinguer le vrai du faux est impossible et … peu importe !! C’est un roman dépaysant, prenant, voire bouleversant, à lire pour le travail collossal réalisé par l’auteur. C’est un beau voyage qu’il vous invite de faire.

Excellent roman, mais …

Seul bémol peut-être : l’idée sous-jacente que certains actes criminels se justifient par des sentiments au départ bons. Les mafieux qu’il décrit sont valeureux, courageux, un peu comme des Robins des Bois modernes. Bien sûr, tout n’est jamais blanc ou noir dans la vie mais il y a une note de fond qui me dérange et que je peine à expliquer…. Il y a des sentiments trop « à l’eau-de-rose » qui ne collent pas.
Mise-à-part cette petite remarque, un roman à lire absolument !!

J’ai lu Le scandale Modigliani

J’ai lu Le scandale Modigliani

Titre : Le Scandale Modigliani
Auteur : Ken Follett
Paru le : 18 mai 2011
Editeur : Livre de Poche
ISBN : 978-2-253-15973-5
Nb. de pages: 341 pages

Est-il encore nécessaire de présenter Ken Follett ? Il nous a habitués à de tels chefs d’oeuvre que j’ai forcément été déçue de ce roman-ci.
L’auteur nous prévient dès la préface : c’est un livre léger et pétillant. Certes, c’est frais et divertissant, l’histoire n’est pas mauvaise et l’intrigue bien construite mais … on est loin d’un Ken Follett ! Il semblerait que ce soit un de ses premiers romans et force est de constater que les personnages – trop mombreux – auraient pu être davantage exploités. Le texte est parfois décousu et les dialogues manquent de piquant. Cela reste un roman simple qui se lit facilement et qui ne demande pas trop d’efforts. J’ai bien aimé la critique sous-jacente du monde des arts et de ses acteurs. :-) C’est un tableau ironique de ce milieu artistique dépeint au travers d’un road-movie européen.
À lire dans un train, à la plage, en vacances … juste pour passer le temps mais ne fondez pas trop d’espoirs sur ce roman.

Ken Follett parle de la Chute des Géants

Ken Follett parle de la Chute des Géants

Je pourrais y passer des heures (bon, peut-être pas, mais un p’tit temps quand même) … à écouter Ken Follett nous parler d’un de ses romans. Ses expressions faciales sont amusantes, vous avez remarqué ? Ses yeux qui s’agrandissent quand il évoque ses héros, ses lèvres qui se serrent et ses yeux qui se plissent quand il utilise une pointe d’humour … Un grand monsieur, au talent immense. Je l’avoue, je suis fan !
Vous saviez que Ken Follet a fait relire son manuscrit à 8 professeurs d’histoire pour limiter les erreurs dans la Chute des Géants ? 8 !! La Chute des Géants est le premier tome d’une trilogie intitulée Le Siècle. L’histoire commence à la 1ère Guerre Mondiale et concerne la vie de 5 familles dont le destin s’entrecroise.Je vous laisse découvrir cette interview qui vous convaincra, je suis sûre, de lire son nouveau roman. En tout cas, avec moi, ça a marché. :-)

Sans un adieu de Harlan Coben

Sans un adieu de Harlan Coben

Titre : Sans un adieu
Auteur : Harlan Coben
ISBN : 9782714447197
Editeur : Belfond
Date de parution : juillet 2010

Au moins, l’auteur à l’honnêteté de nous prévenir dès le début : il s’agit d’un de ses premiers romans, écrit alors qu’il ne maîtrisait pas encore tout son art. Il a même un peu honte de ce manuscrit qui récèle bien des défauts d’écriture. Et de fait ! J’ai bien rigolé en refermant le bouquin ! ;-) Des personnages caricaturaux, une intrigue tirée par les cheveux, qu’on devine au fur et à mesure de la lecture par des indices gros comme une maison, une contradiction malheureuse, une écriture maladroite, des dialogues qui manquent de clarté … Alors, oui, je confirme : si vous voulez lire un suspense digne des plus grand succès de Harlan Coben, n’achetez pas ce livre!
Cependant, malgré ses défauts, la lecture de ce roman n’est pas désagréable. C’est vrai, même si certains me traiteront d’indulgente. :-) Le rythme est déjà très bon et on peut y déceler quelques ingrédients qui ont fait la recette de cet auteur. C’est grossier, certes, mais les prémisses sont là : un passé encombrant qui rattrape les héros malgré eux, une histoire alambiquée (ici à l’extrême) et surtout ce rythme, ce découpage de l’histoire qui donne malgré tout envie de continuer. Bon, envie est un terme peut-être un peu fort …
Ah, en fait, vous voulez savoir de quoi parle ce roman ? Vous voulez vraiment ? Si vous insistez … :

L’histoire évoque la relation amoureuse entre Laura, un ancien top-model, et David, un basketteur renommé. Leur bonheur est détruit par la disparition de David au cours de leur lune de miel. Qu s’est-il passé ce soir-là ? Meurtre, accident ? L’enquête commence.

Pour résumer : intéressant à lire pour le lecteur curieux et qui veut vérifier l’évolution d’un écrivain en 20 ans !

« Juste avant le crépuscule » de Stephen King

« Juste avant le crépuscule » de Stephen King

Titre : Juste avant le crépuscule
Auteur : Stephen King
ISBN : 978-2226195968
Editeur : Albin Michel
Date de parution :29/03/2010

Ça y est, j’ai terminé de lire ce recueil de nouvelles. Souvenez-vous, j’expliquais dans un post précédent mon impatience à la perspective de mon replonger dans du Stephen King et de vérifier si son inspiration était revenue. Je confirme : c’est du bon Stephen King que nous avons là ! :-) En tout cas, celui qui me fait frissoner, qui m’interpelle, qui me fait voyager aussi. Je me doutais un peu de sa réussite vu que ce livre a reçu le prix Bram Stocker en 2009 mais sait-on jamais ?
Le romancier nous propose 13 nouvelles qui nous font voyager de l’horreur pure au fantastique le plus perturbant, avec une certaine sensibilité et délicatesse que je lui connaissais peu. J’ai adoré la plupart de ces histoires mais je retiendrai plus particulièrement « Un tout petit coin » qui m’a donné une telle chair de poule que j’y repense encore parfois. Cette nouvelle fait appel à une peur viscérale et m’a vraiment horrifiée. Rien de sanglant dans ce récit. Pas de machette, de couteau tranchant ou de tronçonneuse.
Non, non.
Juste des WC.
Je ne pense pas que je la relirai un jour car elle est trop …. comment dire ? Juste épouvantable.
Et puis, il y a aussi « Muet », « Le New York Times à un prix spécial », « Le rêve d’Harvey » : des petits bijoux de littérature, d’une telle maîtrise !
Vous l’aurez compris, je recommande vivement ce recueil si vous voulez frissonner. En extra, les notes de l’auteur à la fin du roman qui nous expliquent le contexte ou les événements qui l’ont amené à écrire chacune de ces nouvelles. Il y a indéniablement un lien qui s’installe entre l’auteur et ses fidèles lecteurs et cela participe aussi au succès de ses romans.
La question que je me pose maintenant est : quel sera le prochain roman de Stephen King que je lirai ? :-)

J’ai lu pour vous : Les Visages

J’ai lu pour vous : Les Visages
Titre : Les Visages
Auteur : Jesse Kellerman
ISBN : 978-2-35584-026-5
Editeur : Sonatine
Date de parution : 15/10/2009
L’histoire
Ethan Muller est un galeriste de New York qui découvre une série de dessins fantastiques créés par un certain Victor Crack. Ce dernier a disparu de son appartement miteux appartenant au père d’Ethan, un richissime homme d’affaires. Ethan décide de rendre publics les dessins de Victor, provoquant un véritable raz-de-marée. C’est alors qu’un vieil homme le contacte : ces dessins représentent les portraits d’enfants victimes, des années auparavant, d’un tueur en série jamais retrouvé. À deux, ils reprennent l’enquête et se lancent à la recherche de Victor.
Une écriture authentique mais un roman policier qui n’en est pas vraiment un!
À partir du moment où on ne s’attend pas à un livre exceptionnel, on peut vraiment apprécier ce policier. La quatrième de couverture exagère en parlant d’un polar au style hors pair et à l’intrigue machiavélique. Car ce policier n’en est pas vraiment un ! Il s’agit en réalité de l’immersion dans la vie d’un jeune galeriste en froid avec un père qu’il ne comprend pas et qu’il n ‘a en réalité jamais connu.
L’intrigue policière n’est qu’un prétexte et l’auteur s’en sert pour raconter la vie familiale et amoureuse de son héros. Mais ce livre n’a rien, absolument rien d’un thriller ! En tout cas, pas à mon sens.
C’est un roman à l’écriture directe et efficace avec une belle émotion. Des personnages attachants et des dialogues efficaces qui rappellent des scènes de théâtre. Cela dit, des invraissemblances gâchent quelque peu l’histoire et l’intrigue est lente…
Un roman à lire pour passer un bon moment et si on ne s’attend pas à du grand art policier !